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LaTeX appliqué aux sciences humaines


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Préface

Avant-propos

« Du LaTeX sed TeX »

Proverbe latin

Remerciement

Nombreuses sont les personnes à remercier pour leur participation à ce projet.

Tout d'abord Brendan Chabannes et ma s?ur Enimie qui ont accepté d'écrire plusieurs passages, ainsi que Laura Pigeon pour avoir mis en page la première et la quatrième de couverture.

Christophe Masutti m'a incité à écrire ce livre et je ne me serais pas lancé dans cette rédaction sans ses encouragements. Ma reconnaissance va également à mon directeur de mémoire, Rémi Gounelle, qui a aimablement accepté de prendre sur son temps décanal pour discuter de ce projet.

Deux amis astronomes sont à mentionner : Benjamin pour m'avoir fait découvrir LaTeX et Yannick pour m'avoir convaincu, sans le savoir, de l'utiliser pour mon mémoire, au cours de l'une de nos nombreuses conversations électroniques.

Il ne faudrait pas que j'oublie Thomas Boitel, mon correspondant chez Atramenta : il m'a fourni ses conseils avisés d'éditeur dans les derniers mois de préparation de cet ouvrage.

Je tiens également à remercier l'ensemble de la communauté LaTeX sans qui ce livre n'aurait pu exister, faute d'objet.

Au sujet de ce livre

Il va de soi que ce livre a été composé avec XeLaTeX. Outre les packages dont il traite, j'ai utilisé le package minted pour les citations de code ; les packages mdframed et framed pour les boîtes colorées.

Ce livre est diffusé sous licence Creatives Commons - Paternité - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 3.0 France. Sommairement(1), cela signifie que vous pouvez le diffuser, le dupliquer, le publier et même le modifier si vous respectez deux conditions :

  • Que vous citiez mon nom(2) ;
  • Que vous offriez les mêmes droits aux destinataires de vos diffusions(3).

Bien sûr, si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez acheter cet ouvrage en version papier, ou simplement m'envoyer un petit mot - vous trouverez aisément comment me contacter sur Internet.

Si vous souhaitez améliorer cette œuvre, soyez le bienvenu. Le code est mis à disposition sur GitHub(4), un service fonctionnant à l'aide de l'outil de travail collaboratif Git (☞ PrincipePrincipe), mais disposant d'une interface d'édition en ligne.

N'hésitez pas à me demander un accès à l'édition du projet !

1. Chapitre 1 - Introduction : intérêt de LaTeX en sciences humaines

1-A. Un manque important

Ce livre est le fruit d'un an et demi de travail et d'utilisation quotidienne de LaTeX pour la rédaction de notre mémoire de master. Il vient, à nos yeux, combler un vide. En effet, si les ouvrages sur LaTeX sont nombreux, rares sont ceux destinés spécifiquement aux sciences humaines.

Si le mot LaTeX a déjà été entendu par des oreilles humanistes, il évoque - sauf rares exceptions - au mieux un outil pour les sciences dites dures, au pire la sève d'un arbre ou un plastique aux nombreuses applications.

Certaines raisons pourraient expliquer ce quasi-vide :

  • une tendance des chercheurs en sciences humaines à mal connaître ou méconnaître l'outil informatique ;
  • LaTeX paraît au premier abord peu convivial ;
  • pendant longtemps LaTeX n'a pas disposé d'outils pour gérer convenablement et simplement une bibliographie selon les normes propres aux sciences humaines : notes de bas de page, distinction entre sources primaires et secondaires, etc. ;
  • il fut un temps où la gestion des caractères non latins n'était pas des plus aisées en LaTeX ;
  • les éditeurs de sciences humaines acceptent rarement des textes formatés en LaTeX parce que les auteurs les rédigent rarement en LaTeX parce que les éditeurs les acceptent rarement en LaTeX...

Alors que les chercheurs en sciences humaines sont des spécialistes de l'écrit, durant un temps seuls des logiciels de traitement de texte comme LibreOffice.org ou Microsoft Word ont été utilisés pour la rédaction des travaux universitaires.

Et c'est là un paradoxe : en effet, comme nous allons le voir, ces traitements de texte souffrent de défauts majeurs qui devraient inciter les écrivains à en changer.

1-B. Pourquoi LaTeX ?

1-B-a. Inconvénients des traitements de texte

Quand vous rédigez dans votre traitement de texte, comme Microsoft Word ou LibreOffice.org, celui-ci exécute deux actions simultanées :

  • d'une part il stocke dans un fichier la structure logique de votre travail : titres, paragraphes, notes de bas de page, etc. ;
  • d'autre part il vous affiche à l'écran le rendu « physique » de votre texte (justification, gras, italiques, etc.), tel qu'un lecteur en disposera.

Pour cette raison on appelle ce type de logiciel WYSIWYG, ce qui en anglais est l'acronyme de What You See Is What You Get(5).

Cette combinaison de deux fonctions différentes dans les traitements de texte entraîne trois conséquences :

  • la nécessité d'afficher en temps réel le rendu physique du texte tout en conservant une vitesse élevée du logiciel a pour conséquence une baisse de la qualité typographique. Par exemple :
    • pour avoir un texte justifié à gauche et à droite, les traitements de texte font varier la taille des espaces entre les mots. Les variations sont parfois considérables, ce qui peut diminuer le confort de lecture. Afin d'éviter ce type d'ennui, les livres classiques coupent les mots en fin de ligne, ce qu'on appelle une césure(6),
    • les blancs situés avant certains signes de ponctuation, par exemple les points d'exclamation, sont de la même taille que les blancs séparant les mots, alors que les règles typographiques classiques prévoient des blancs plus petits ;
  • le fait qu'un même logiciel s'occupe à la fois de l'affichage et de la structure du texte incite à confondre les deux :
    • une telle pratique pousse à se concentrer sur la forme plutôt que sur le fond et la structure(8),
    • les rédacteurs n'utilisent pas toujours la possibilité de séparer sens et forme grâce aux styles. Dans ce cas, lorsque l'on désire changer la forme d'un élément logique, comme le titre d'un chapitre, on doit changer l'ensemble des endroits où cet élément logique est utilisé(9) ;
  • les lourds calculs informatiques nécessaires à la mise en forme en temps réel rendent les traitements de texte particulièrement lents comparativement à d'autres logiciels. Cette lenteur est souvent source d'énervement et de perte de concentration. En outre, ces logiciels exigent bien souvent du matériel récent.

Par ailleurs si les traitements de texte récents disposent d'outils de gestion de bibliographie, ceux-ci manquent en général de souplesse ; c'est pourquoi ils sont rarement utilisés(10). Ainsi, nombreux sont les rédacteurs à écrire leur bibliographie « à la main » en tapant directement : Nom de l'Auteur, Titre, etc. En cas d'erreur, il faut donc corriger l'ensemble des endroits où l'œuvres est citée.

1-B-b. Avantages de LaTeX

LaTeX permet de résoudre l'ensemble des problèmes des traitements de texte.

En effet, il sépare deux étapes :

  • l'étape de rédaction, qui se passe dans un éditeur de texte. L'auteur frappe son texte et indique par un certain nombre de commandes sa structure (titres, paragraphes, notes de bas de page) ;
  • l'étape de calcul du rendu final se fait seulement ensuite : l'auteur passe son fichier par un compilateur(11), parfois aussi appelé compositeur(12). Ce dernier programme va lire l'ensemble des commandes du fichier pour produire un nouveau fichier au format PDF(13).

Cette séparation permet :

  • une qualité typographique supérieure : le compilateur n'ayant pas la contrainte d'un affichage en temps réel, il peut faire des calculs plus lourds : ainsi LaTeX produit des césures typographiques et non pas des blancs à géométrie variable, et équilibre bien mieux la composition du texte ;
  • une meilleure séparation du sens et de la forme puisque l'auteur donne uniquement des indications de sens.

En outre LaTeX possède un système de gestion de la bibliographie extrêmement puissant qui permet à l'auteur de séparer le contenu de sa bibliographie(14) de son affichage(15).

Cette séparation entre contenu de la bibliographie et affichage est utile non seulement aux auteurs, mais aussi aux éditeurs. En effet, si l'auteur structure correctement sa base de données bibliographique (☞ Remplir sa base de données bibliographiqueChapitre 10 - Remplir sa base de données bibliographique), l'éditeur peut adapter l'affichage de la bibliographie à ses propres règles : il lui suffit de créer des fichiers de styles bibliographiques suivant une syntaxe simple.

La gestion d'une bibliographie est à la fois l'un des travaux les plus importants en sciences humaines et l'un des plus pénibles, avec de nombreuses sources possibles d'erreurs. Cette simple raison suffit aux yeux de l'auteur à préférer LaTeX à un logiciel de traitement de texte(16).

Un autre avantage de LaTeX est la production directe d'un document au format PDF. Lorsque l'on reçoit des documents sous forme numérique, il est bien fréquent qu'à l'ouverture du fichier la mise en page soit perdue, que l'impression soit de mauvaise qualité, ou même qu'il soit tout bonnement impossible d'ouvrir le fichier.

Le Portable Document Format permet de pallier ces inconvénients. Il s'agit d'un format ouvert, c'est-à-dire que son créateur, la société Adobe, a publié toutes les spécifications nécessaires à la création de logiciels pouvant lire ce format. Par conséquent, il existe de nombreux lecteurs de PDF utilisables sur un grand nombre de systèmes d'exploitation(17).

Le format PDF est conçu pour être lisible de manière universelle. Il embarque en effet dans un même fichier non seulement le texte et les éventuelles images, mais aussi les indications de mise en page et les polices de caractères. Être aussi complet garantit que celui qui visionnera votre document ou bien le lira sous sa forme imprimée verra exactement ce que vous aviez en tête lorsque vous l'avez composé, ce qui constitue un avantage indéniable sur les formats de fichiers tels que celui de Microsoft Word, par exemple. En outre, vous avez la certitude que le PDF que vous conservez est pérenne. Dans la mesure où chacun est libre de concevoir un logiciel permettant la lecture des PDF et que les spécifications sont librement accessibles, vous avez la garantie de ne pas voir le sort de vos publications dépendre de la bonne volonté d'un vendeur de logiciels au cours des années à venir, ce qui fait du PDF un format de choix pour archiver des publications.

La médaille a hélas son revers : format de fichier lisible universellement, le PDF est fort difficile à modifier confortablement : il n'est pas prévu pour cet usage. C'est pourquoi, si vous souhaitez travailler en collaboration sur un ouvrage en utilisant LaTeX, il vous faudra travailler différemment (☞ Annexe FAnnexe F - Travail collaboratif : les logiciels de suivi des révisions).

1-B-c. Qu'est-ce qu'un éditeur de texte ?

Nous avons parlé dans les paragraphes précédents de deux types de logiciel, qu'il ne faut pas confondre :

  • Les traitements de texte ;
  • Les éditeurs de texte.

Nous avons vu ce qu'étaient les premiers : des logiciels qui s'occupent d'insérer dans un fichier la structure logique d'un texte et de montrer son rendu physique. Les seconds sont simplement des logiciels qui permettent à une personne d'écrire dans un fichier texte et de placer lui-même ses commandes de structuration. Toutefois les bons éditeurs de texte font plus que cela, ils aident à la rédaction par différents outils :

  • souvent, ils colorient à l'écran les commandes, afin de permettre de mieux les visualiser : c'est ce que l'on appelle la coloration syntaxique ;
  • ils proposent des aides pour frapper les commandes les plus fréquentes : raccourcis clavier, boutons, etc. ;
  • ils offrent parfois un affichage du plan du travail.

Certains de ces éditeurs de texte sont généralistes et adaptés à plusieurs langages informatiques(18). D'autres sont spécialisés dans tel ou tel langage : ils proposent dans ce cas des outils supplémentaires propres au langage de spécialisation.

Ainsi les éditeurs spécialisés en LaTeX proposent des boutons spécifiques afin de lancer le compilateur LaTeX.

Pour commencer en LaTeX il vous faut donc abandonner votre ancien traitement de texte et choisir un éditeur de texte spécialisé en LaTeX : nous en listons plusieurs en annexe (☞ Éditeurs de texte spécialisés en LaTeXÉditeurs de texte spécialisés en LaTeX)

1-C. TeX, LaTeX, XeTeX et XeLaTeX : points communs et différences

Dans ce chapitre nous avons parlé de LaTeX. Le titre de ce livre parle pourtant de XeLaTeX. Quelle est la différence ? Voici une brève explication historique, très simplifiée(19).

  • En 1977 Donal Knuth invente TeX qui était un simple compositeur de texte, capable de transformer un texte structuré par des commandes en un texte mis en forme. Avec TeX on pouvait également inventer ses propres commandes.
  • L'utilisation de TeX était relativement complexe. Leslie Lamport a créé un ensemble de commandes TeX pour en simplifier l'usage. Cet ensemble de commandes a permis de former le langage LaTeX et le compilateur associé.
  • Par la suite un compilateur dérivé de TeX a été créé : XeTeX. Il permet deux choses :
  • Pour pouvoir utiliser les commandes de LaTeX avec TeX on a créé XeLaTeX.

On peut résumer les liens entre TeX, LaTeX, XeTeX et XeLaTeX par le schéma 1.1 (p. 13).

Dans ce livre nous travaillerons sur XeLaTeX. Toutefois comme la plupart de nos propos peuvent s'appliquer indifféremment à LaTeX et à XeLaTeX, nous emploierons le terme « LaTeX », sauf lorsque nous signalerons une spécificité de XeLaTeX.

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FIG. 1.1 : Les relations entre TeX, LaTeX, XeTeX et XeLaTeX

Bien que le sujet soit controversé, il semblerait qu'il faille prononcer le « X » de TeX comme un « χ » grec, car le nom TeX viendrait du mot grec « τέχνη » : « art, science ». Ainsi prononcerait-on « latek ».

1-D. Publics visés par cet ouvrage

Cet ouvrage vise trois publics distincts.

Tout d'abord, les étudiants et chercheurs en sciences humaines qui ne sont pas rebutés à l'idée d'apprendre un nouvel outil informatique, qui, s'il leur semblera leur faire perdre du temps au début, leur en fera gagner un précieux à l'usage.

Ensuite, les éditeurs de revues et de livres en sciences humaines, pour les inciter à prendre en compte LaTeX dans leurs choix de format de fichier, et pour leur montrer l'avantage de ce format par rapport aux autres. Nous espérons montrer que LaTeX permet de résoudre nombre de problèmes d'édition, notamment en ce qui concerne les normes bibliographiques, puisqu'il distingue aisément le sens et la forme.

Enfin les utilisateurs de LaTeX venant des sciences dites « dures », pour leur montrer les spécificités éditoriales des sciences humaines et la nécessité d'extensions - appelées « package » en LaTeX - adaptées.

1-E. Comment lire ce livre

Cet ouvrage n'est pas un manuel sur LaTeX. Il se veut plutôt une introduction et ne vise donc à présenter que les bases de LaTeX. Une fois celles-ci posées, le lecteur-rédacteur devrait être en mesure de comprendre la logique de LaTeX et par la suite être à même de trouver aisément les informations utiles à son projet.

Évidemment, ces bases ne sont pas les mêmes que celles proposées dans d'autres livres d'introduction à LaTeX, généralement orientés vers les sciences dites dures. C'est pourquoi vous n'y trouverez pas la manière d'insérer une équation. En revanche nous y détaillons divers éléments abordés souvent trop rapidement dans les autres introductions : ainsi les diverses façons de faire une citation, d'indiquer un changement de langue, la manière d'écrire dans un ou plusieurs alphabets non latins, etc.

Une première partie sera donc consacrée à présenter les principes de fonctionnement de LaTeX. Le premier chapitre, sous forme de tutoriel, vise à exposer les concepts essentiels. Les autres chapitres, plus formels, décrivent les outils de base et nécessitent d'avoir compris les concepts. En revanche leur ordre de lecture dépend essentiellement des besoins rédactionnels du lecteur.

Celui-ci pourrait d'ailleurs fort bien commencer par les premiers chapitres de la seconde partie, qui présentent les outils de gestion bibliographique en LaTeX, en commençant par la constitution de la base de données bibliographique.

Une troisième partie cherche à introduire l'ensemble des outils nécessaires pour faciliter la navigation dans le travail final : sommaire, renvois internes, index.

Une quatrième introduit des outils LaTeX dont l'auteur a jugé qu'ils pouvaient être particulièrement utiles en sciences humaines.

La séparation entre forme et sens étant au c?ur de la logique de LaTeX, nous avons jugé important de n'aborder, sommairement, les questions de mise en forme qu'en dernière partie(22).

Le lecteur nous pardonnera de n'avoir pas mis de conclusion, la nature de ce livre ne s'y prêtant pas. Cependant il trouvera un certain nombre d'annexes, comprenant, outre les indispensables index et bibliographies, diverses informations utiles : comment installer et mettre à jour LaTeX, comment trouver de l'aide, une présentation de quelques logiciels autour de LaTeX, un glossaire, une présentation d'outils utiles pour le travail à plusieurs sur un même projet.

Chaque chapitre de ce livre commence par une courte introduction mentionnant son objet ainsi que les prérequis à sa compréhension. Deux types d'encart se situent dans le cours du texte : des encarts « attention », marqués par des éclairs et dont il est inutile de détailler la signification, et des encarts « pour aller plus loin », marqués par des traces de pas et visant à satisfaire la curiosité du lecteur et le plaisir de la digression de l'auteur. Des renvois vers d'autres sections du livre sont indiqués sous la forme (☞ TitreExemple de renvoi vers une autre section).

Les épigrammes en tête de chaque partie n'ayant pas de prétentions scientifiques, le savant toléra le léger flou quant à leur provenance, leurs origines n'ayant pas toujours pu être déterminées avec certitude.

On voudra bien enfin nous excuser de ne pas préciser les numéros de page lorsque nous renvoyons à un manuel d'un package de LaTeX : étant donné la fréquence avec laquelle certains d'entre eux sont mis à jour, cette information n'aurait guère été pertinente.


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Pour les détails, je renvoie au texte intégral de la licence : http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/fr/legalcode.
Et que vous ne portiez pas atteinte à mes droits moraux.
Les images de pas et d'éclair servant à indiquer les encarts sont tirées du domaine public et (légèrement) modifiées par mes soins. Elles ne sont donc pas affectées par ces règles. Voir http://www.openclipart.org/detail/154855/green-steps-by-netalloy et http://thenounproject.com/noun/high-voltage/. L'image de couverture est de Duane Bibby, avec une légère modification.
Voir http://www.ctan.org/lion.html.
« Ce que vous voyez est ce que vous produisez ».
La césure ne se fait toutefois pas n'importe où : elle doit respecter des règles propres à chaque langue.
L'auteur de ces lignes est moins sévère envers les traitements de texte que d'autres LaTeXiens : cf. Alain COTTRELL, Traitements de Texte : Stupides et Inefficaces, URL : http://ricardo.ecn.wfu.edu/~cottrell/wp/wp-fr.pdf.
Toutefois en théorie la formation universitaire en sciences humaines incite à penser structure et sens d'abord. Voir un débat sur le blog de l'auteur : URL : http://geekographie.maieul.net/De-traitement-de-texte-a-Latex.
Par exemple, pour une personne qui n'aurait pas utilisé les styles pour désigner ses titres de chapitre, il faudra sélectionner l'ensemble des titres de chapitres puis aller dans les menus de mise en forme, etc.
Il est toutefois possible de passer par des outils externes, tels que EndNote ou Zotero.
Qu'on peut sommairement décrire comme un ensemble de scripts informatiques destinés à produire un objet informatique à partir d'un langage plus facile à lire pour les humains.
En réalité, le terme « compositeur » est plus correct, du point de vue du vocabulaire informatique, que le terme « compilateur ». Toutefois ce dernier est plus souvent utilisé dans la langue courante.
Historiquement LaTeX produisait un autre format de fichier : DVI. Mais pour notre propos, cela n'a pas d'importance : dans ce livre nous n'utiliserons que la production de PDF.
Titres, auteurs, etc.
Faut-il mettre des op. cit., et si oui où ? Faut-il mettre uniquement les initiales des prénoms ou les prénoms en entier ? Etc.
L'auteur ainsi que sa s?ur se sont décidés à utiliser LaTeX dans le cadre de leurs travaux universitaires, et l'élément déclencheur du choix a été la facilité et la souplesse de la gestion bibliographique.
Pour un aperçu des lecteurs libres et gratuits disponibles pour votre système d'exploitation, si vous n'en disposez pas déjà d'un, rendez-vous à la page http://pdfreaders.org/index.fr.html (en français).
Par exemple le LaTeX et le HTML, ce dernier étant utilisé pour les sites Internet.
Le lecteur curieux trouvera aisément de la documentation plus détaillée sur le sujet, sur Internet notamment.
Ce type de fonte permet, par exemple, une gestion poussée des ligatures entre les caractères.
Ce type de fonte permet, par exemple, une gestion poussée des ligatures entre les caractères.
Exception faite d'un chapitre particulier de la première partie, mais qui aborde d'abord les questions de mise en sens.

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